Caroline

Caroline

Les Jardins de Caro

Plants d’aromatiques, de fleurs - Tisanes - Légumes 
Cadix

Caroline présente un plant de sa production

1 Qu’est ce que tu aimes faire dans ton travail ?

J’aime cultiver les plantes, les multiplier, leur faire faire des bébés ! Comprendre comment elles fonctionnent dans un écosystème. Rechercher l’équilibre. J’aime avoir les mains dans la terre.

 

2  Qu’est-ce qui te pèse ?

Tout le reste me pèse !

J’aime vendre des plantes quand je peux expliquer, accompagner mais je trouve moins d’intérêt aujourd’hui à vendre des légumes. Le travail de conditionnement : mettre mes tisanes en sachet par exemple, ce n’est pas ce que je préfère.

 

3 Qu’est-ce qui a du sens, te donne entière satisfaction ? Qu’est-ce que tu réussis ?

L’activité de pépinière a tout son sens, de la multiplication jusqu’à la vente. Confier la pousse, le petit, à d’autres parents avec quelques conseils.

 

4 As-tu des sujets de colère ?

Le monde de nos dirigeants me met en colère. L’écosystème va mal et on continue. On ne prend pas soin de la vie. Mais tant de choses aussi avancent tout lentement. J’essaie de regarder vers le progrès plutôt que de me mettre en colère.

 

5 Qu’elle est la première chose que tu fais le matin dans ton travail ?

La première chose que je fais le matin ? Je vérifie les mails, je me mets à jour par rapport à l’administration. L’implication dans le travail associatif pour la vente me prend beaucoup. Après je vais voir mes poules et je file au jardin.

 

6 Qu’elle est la dernière chose ?

Souvent je passe un moment le soir pour organiser la journée suivante. Quelles sont les urgences ? Qu’est-ce qu’on pourra faire par beau temps ? Par mauvais temps ? Prévoir plusieurs pistes.

 

7 Comment en es-tu arrivé là ? Ce métier ?

J’ai toujours aimé les plantes. J’ai eu la chance au lycée de rencontrer un professeur d’agronomie, passionné du vivant. Et en 2016 quand on m’a prêté un terrain, j’ai saisi l’occasion pour commencer.

Je fais actuellement une formation de conseillère technique et animatrice en agroforesterie. Je le vis comme une évidence heureuse. Au fil du temps je ne garderai sûrement que l’activité de pépinière et de conseil : transmettre et partager.

C’est au printemps dernier que le déclic a eu lieu : je me suis rendu compte que je ne préservais qu’une petite partie du monde : mon jardin ! Or le monde entier a besoin d’être accompagné vers la bienveillance. La vertu.

 

8 Est-ce que tu en vis ?

Je ne vis pas de mon activité. Je touche un complément avec le RSA (je ne touche pas de prime mais le RSA). Le conseil en agroforesterie me permettra sûrement d’ici peu, de me passer des aides de l’état.

 

9 En quoi peut-on t'être utile, nous, adhérents de la Sauce Locale ?

Ca fait chaud au cœur de voir que les adhérents sont toujours là et que les commandes progressent. Continuez à être là chaque semaine, c’est déjà d’un grand soutient. J’adresserais plus un merci qu’une demande.